C’est une résidence de ce genre qui s’élevait sur ces lieux avant qu’un incendie ne la ravage. Son propriétaire, un jeune couple, l’avait choisie parmi plusieurs autres, car elle répondait point par point à leurs besoins et à leurs goûts. Mandatés pour la remplacer, nous avons proposé une interprétation renouvelée du concept « split-level ».
Un immeuble d’environ 10 étages, de style « brutaliste », un parc semi-public et une résidence ceinturent le site plat, composé de trois éléments : une cour arrière, le bâtiment lui-même et un pavé menant à la rue.
L’intérieur de la résidence s’articule autour d’un escalier central. À sa base, au rez-de-chaussée, se trouvent les espaces de jour vitrés donnant sur les jardins. Il est surmonté des chambres à coucher situées dans un volume principal parallèle à la rue et revêtu de briques formant un T vu de devant.
Le volume du garage en acier est en recul par rapport à la façade sous le flanc gauche du T, formant une alcôve au-dessus de la porte d’entrée.
Un troisième volume, à droite et à l’arrière, abrite le demi-niveau qui s’érige devant l’immeuble de 10 étages et protège l’intimité de la terrasse centrale.
Les demi-niveaux offrent deux ambiances opposés : une, sombre, avec plafond bas et l’autre, lumineuse, à double hauteur.
Enfin, l’escalier monte dans un vide vertical coiffé d’un lanterneau.